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Après 40 ans, quels rôles ont les protéines dans les sports d'endurance ?

Dernière mise à jour : 16 mai

À 40 ans passés, ton corps ne réagit plus tout à fait comme à 20. Surtout quand tu fais du sport d’endurance. Et s’il y a un nutriment à surveiller de près, c’est bien la protéine.

Mais pourquoi est-elle si cruciale après 40 ans ? Et y a-t-il une différence selon qu’on soit homme ou femme ? OUI.

 Pourquoi les protéines sont essentielles après 40 ans ?

sportif qui boit un shaker

1. Perte naturelle de masse musculaire : Dès 30-35 ans, on entre dans une phase appelée sarcopénie : une perte progressive de masse et de force musculaire. En moyenne, on perd 3 à 8 % de masse musculaire tous les 10 ans après 30 ans, et ce rythme s’accélère après 60 ans.

2. Diminution de la synthèse protéique : Avec l’âge, le corps devient moins efficace pour utiliser les protéines alimentaires. On parle de résistance anabolique. En clair, à apport égal, ton corps construit moins de muscle qu’avant.

3. Besoins accrus avec l’entraînement d’endurance : Le sport d’endurance, surtout s’il est intense ou long, crée un stress oxydatif, des microlésions musculaires et une dégradation des protéines musculaires. Il faut compenser.


homme femme qui font du cross training

HOMMES / FEMMES : Les différences clés !

Côté Hommes :

  • Testostérone en baisse : après 40 ans, elle diminue progressivement, réduisant la capacité à maintenir ou gagner de la masse musculaire.

  • Besoins protéiques accrus : un homme sportif de 40+ peut viser 1,6 à 2,0 g/kg/jour de protéines, surtout en période de forte charge.

  • Risque de fonte musculaire accrue en cas de déficit énergétique (perte de poids, mauvaise récupération)

    Côté Femmes quels apports protéiques :

  • Changements hormonaux (périménopause et ménopause) : réduction des œstrogènes → perte de muscle ET augmentation de la masse grasse.

  • Moins de réserves musculaires à la base → le maintien est encore plus stratégique.

  • Sensibilité à l’insuline altérée avec l’âge, donc un besoin d'équilibre protéine/glucides/lipides plus fin pour la performance et la récupération.

  • Besoins : souvent 1,6 g/kg/jour est un bon repère, avec une attention particulière à la répartition dans la journée.


    Concrètement : Comment les consommer ?

  • Fractionner sur la journée : 3 repas + 1-2 collations avec 20-30g de protéines à chaque prise.

  • Favoriser les protéines complètes : œufs, poisson, viande blanche, produits laitiers, tofu, quinoa.

  • Post-entraînement ? Oui, mais pas seulement ! L’effet fenêtre métabolique est aujourd’hui relativisé. L’important est d’avoir un apport global suffisant dans la journée.


    L’effet combo : protéines + sport d'endurance après 40 ans

    ➡️ Amélioration de la récupération musculaire

    ➡️ Préservation de la masse maigre en cas de perte de poids

    ➡️ Soutien de la performance durable

    ➡️ Meilleur contrôle de la satiété et de la glycémie

    (important notamment pour les femmes ménopausées)

    club de running

    À retenir

  • Les protéines deviennent indispensables pour maintenir la masse musculaire, la performance et prévenir les blessures.

  • Après 40 ans, il ne faut pas hésiter à augmenter les apports protéiques en prenant en compte le volume et l'intensité de vos sports d'endurance , surtout en période d'entraînement soutenu ou d’objectif de recomposition corporelle.

  • Hommes et femmes ont des enjeux spécifiques : une stratégie sur-mesure est clé.


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